Lizzie est née un 25 avril, d’une mère moldue et d’un père sorcier. Elle a eut tout le loisir d’être aimée et choyée durant les trois premières années de sa vie. Tout bascula lorsque son père, Philip Darcy, décéda dans des circonstances troublantes. C’était sa mère, Caroline Scott, qui répétait cela.

En boucle.

Chaque jour durant quatre longues années de dépression.

Jusqu’à ce qu’elle soit portée disparue.

Un soir de juillet, elle appela ses voisins pour que leur fille de 16 ans vienne garder sa fille. Caroline prétexta une sortie entre amie, qu’elle serait de retour à minuit. A une heure du matin, l’adolescente ne voyant arriver personne commença à s’inquiéter. A deux heure du matin, elle appela ses parents pour les prévenir. A huit heure, la mère de l’adolescente appela la police locale pour lui expliquer le problème. La police répliqua que la tendre mère avait du faire un peu trop la fête et avait, momentanément oublié son enfant de sept ans. Par conséquent, rien ne pouvait être mis en place. Quarante-huit heures plus tard, les recherches commencèrent. Elles furent très actives durant les six premiers mois, mais elles diminuèrent au même rythme que l’espoir de retrouver Caroline Scott. Dès lors Lizzie fut placée en orphelinat moldu où elle y passa les quelques années suivantes. En effet, âgée de sept ans à son arrivée, elle était trop vieille pour intéresser ne serait-ce qu’une seule famille d’accueil.

Deux semaines avant la rentrée scolaire qui allait la mener tout droit au collège public du coin, elle reçut une lettre lui annonçant que l’Ecole pour Sorciers de Poudlard l’attendait en septembre. Ignorant tout de la Magie (sa mère moldue n’avait jamais abordé ce sujet délicat), elle crut tout d’abord à une farce des autres pensionnaires de l’orphelinat. La trouvant parfaitement ridicule, elle prit le parti de les ignorer superbement comme si de rien était.

Mais le lendemain, une dame d’âge mûre au style vestimentaire inapproprié pour la société actuelle, vint à l’orphelinat. Elle s’entretint une heure avec la Directrice, puis cette dernière la conduisit jusqu’à Lizzie qui, comme d’accoutumée, lisait sur le rebord de sa fenêtre. La femme se présenta comme étant la Directrice de Poudlard, Minerva McGonagall. Lizzie ne la crut pas du tout sur l’instant, elle nia tout en bloc, refusant cette réalité impossible. Mais lorsque la sorcière transforma quelques rares objets en animaux à plumes ou à écaille, puis qu’elle-même se métamorphosa en chat, Lizzie accepta l’évidence. Elle accepta aussi la prodigieuse échappatoire qui s’offrait à elle. Elle n’aurait plus à supporter ces gens si normaux qui l’entouraient et l’agaçaient.

Elle apprit à la suite de cet entretien que son père était un sorcier et sa mère une moldue. Ce qui expliquait d’où venaient ses prédispositions et pourquoi sa mère ne parlait pas de la magie en l’absence de son époux.

Les évènements s’enchainèrent à une allure folle par la suite. Elle découvrit le Chemin de Traverse avec d’autres jeunes gens de son âge qui découvraient l’univers de la magie, chaque jour un peu plus, depuis la réception de leur fameuse lettre.

Mais sa plus grande admiration restait son arrivée à l’école. Sur les barques, la vue était imprenable, elle avait presque eut l’impression de ressentir une aura magique au fur et à mesure qu’ils s’approchaient. En posant le pied sur l’herbe du parc, elle en avait frissonné de joie. Bien entendu, ce ne fut rien de comparable à la vue du toit enchanté de la Grande Salle. Une seule pensée tournait dans sa tête à cet instant précis : Je veux savoir faire ça ! C’est avec cette même détermination – peut-être légèrement amoindrie – qu’elle grimpa s’assoir sur le tabouret lorsqu’un professeur énonça son nom. Le Choixpeau lui parla alors, mais au lieu de se demander ce que cela était, elle se disait que l’idée était vraiment ingénieuse de douer d’intelligence un objet afin qu’il juge les gens avec impartialité…

Pour finir, son plus grand défi reste pour l’instant, de retrouver sa mère, et peut-être même son père. En effet, Lizzie refuse l’idée que sa mère soit décédée.