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 Le journal d'Anita Snowstorm

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MessageSujet: Le journal d'Anita Snowstorm   Le journal d'Anita Snowstorm Icon_minitimeDim 4 Déc - 9:21


Le journal intime d'une petite renarde
Tome 1- Le commencement




PARCE QU'IL FAUT UN COMMENCEMENT A TOUT.
>>Présentation<<



Bonjour à toi cher journal. C’est la première fois de ma vie que j’écris mes mémoires, alors je ne sais pas trop quoi faire, ni quoi dire. Je ne sais même pas pourquoi je suis en ce moment même en train d’écrire. C’est stupide non ? Je veux dire, les personnes sérieuses et intelligentes comme moi ne devraient pas avoir à raconter leur pitoyable vie sur papier...
Bon, je vais commencer par me présenter, je pense que ce sera déjà un bon début. Puis je vais expliquer pourquoi je t’ai acheté, afin de le comprendre moi-même.
J’ai pas envie de faire des phrases, ni de m’attarder trop sur moi. Alors tu n’auras que le strict minimum, ne te plains pas, car j'aurais pu juste ne rien écrire du tout.



NOM : Snowstorm
PRENOMS : Anita Luccia
AGE : 8 ans
NATIONALITE : Anglaise

CE QUE J’AIME : Maman - la neige - les livres et les grandes bibliothèques - écrire - travailler - dormir - le silence - m'occuper du jardin avec maman - lorsque je me sens bien et vivante - les belles choses - les beaux paysages -
CE QUE JE N’AIME PAS : être malade - parler - courir - montrer ce que je pense - faire des trucs bizarres - la pollution - les insectes – tout le monde à part maman -


AUTRE : Je dois tout le temps prendre d'horribles médicaments qui n'ont pas du tout bon goût. J'aime pas ça, c'est vraiment dégoûtant, mais je suis obligée parce que sinon je dois aller à l'hôpital. Et ça, c'est dix fois pire que mes médicaments. J'aime pas les hôpitaux, et j'en air mare du blanc. Alors je les prends mes médocs, parce que je ne veux pas y retourner (encore).





PARCE QUE TU ES MON SEUL AMI.
>>Je te dis tout et tu restes silencieux<<



Voilà, je n’ai pas grand chose d’autre à dire. Il y a des choses que j’aime et des choses que je n’aime pas, mais ça n’a pas une si grande importance que ça ; puisque tout ce qui compte c’est de faciliter la vie de maman le plus possible.
C’est moi qui ait décidé toute seule de tenir un journal. Maman dit que je suis très futée pour mon âge, mais que je manque de sociabilité. Du coup, j’ai décidé de me faire un ami : et cet ami, c’est toi, mon journal. Je te dirais tout et en échange tu garderas bien secret ce que je pense et ce que je veux. C’est comme ça l’amitié, non ? On se confie des secrets, on se protège mutuellement. Toi tu seras bien au chaud dans mon sac et moi je pourrais rester de marbre sans me soucier de ce qui me tracasse parce que je pourrais te dire toutes mes peines, tout ce qui me fait souffrir ou me fait rager, ou au contraire qui me rend heureuse. C’est un marché équitable n’est-ce pas ? Je n’ai plus à m’inquiéter maintenant, parce que tu es là. Je ne suis pas seule. J’ai un ami, un vrai, au moins je sais que je peux te faire confiance car tu seras muet comme une tombe.





LES HÔPITAUX SONT VRAIMENT POURRIS.
>>Le 5 octobre, hôpital au centre de Gloucester<<



C’est vraiment trop nul. Je me déteste. Je déteste ce temps déprimant et la nourriture des hôpitaux. Beurk. On dirait que leur seul but est de nous rendre encore plus malades. C’est stupide.
J’ai encore eu une crise, la nuit dernière. Je n’arrivais plus à respirer, et j’avais l’impression que mon cœur allait exploser. C’était affreux. En plus, j’étais toute seule, dans le jardin, alors que maman avait enfin accepté de me laisser un peu toute seule. Elle cuisinait des cookies, et je sentais la délicieuse odeur du chocolat jusqu’à ma place favorite, sur le fauteuil à bascule. Ce moment était l’un des rares ou je me sentais bien, sereine, dans le silence apaisant baignant le jardin ; entourée de fleurs multicolores. En plus il faisait beau, pour une fois. Le ciel était tout bleu et un beau soleil brillait. Pas de pluie.
Mais bien sur, il faut toujours que je sois malade aux mauvais moments. Tout est arrivé très vite, j’ai juste eu le temps de réaliser que j’avais oublié de prendre mon médicament ce matin, et la douleur m’a fait tomber de mon siège. J’ai appelé maman. Elle avait peur je crois. Moi aussi j’avais peur, mais j’étais surtout en colère, en colère contre moi. Pourquoi est-ce que je suis malade ?! J’aimerais tellement être comme tout le monde !
Après je ne me souviens pas vraiment, tout est très confus dans mon esprit. Je sais juste que maman m’a porté dans la voiture, parce que je me rappelle de la sensation qu’on a lorsqu’on est dans la voiture et que l’on roule. Puis j’imagine que les médecins m’ont reçus immédiatement, car ils me connaissent maintenant : j’y vais tout le temps à l’hôpital, ils savent qu’ils ne faut pas attendre avant de s’occuper de moi.
C’est pour ça que maintenant je suis allongée sur le matelas ultra dur des lits d’hôpitaux, et que je suis obligée de supporter leur affreuse robe. Tout ici me dégoûte, en passant par la couleur rose bonbon des rideaux, à la perfusion qu’ils ont plantée dans mon bras. Mais bon maintenant on peut dire que j’y suis habituée, c’est toujours la même chose qui se reproduit. Ils vont dire qu’ils veulent me garder quelques jours en observation au cas ou, et maman va encore devoir se ruiner pour moi.
C’est ça que je regrette le plus. Si j’avais fait plus attention, je ne serais pas ici, et maman ne serais pas malade d’inquiétude. C’est toujours de ma faute. Elle ne le dit pas bien sur, mais je pense qu’au plus profond d’elle elle doit me maudire pour être malade, se dire qu’elle n’est pas eue de chance de m’avoir comme fille. Mais c’est normal, ça ne me fait pas mal. Bien sur que non. Je comprends parfaitement ma faute, je n’aurais juste pas du naître. Je ne dois pas être blessée par ça, ni être triste... N’est-ce pas ? Mais alors, pourquoi est-ce que je pleure ?

Heureusement toi tu es là, mon cher journal. Mon ami. Je ne regrette vraiment pas de t’avoir accordé ma confiance, ça fait un an que je t’embête avec tous mes malheurs mais tu m’es toujours fidèle. Tu ne peux pas savoir à quel point ça me réchauffe le cœur. Tu es tellement gentil, patient, tu ne dis jamais un mot de trop. C’est bien. Sans toi, je ne sais pas comment je supporterais d’exister. Je ne sais même pas comment je le fais maintenant. Quel est mon but ? Mon utilité ? Je ne sers à rien ni personne. Mon existence n’étais même pas demandée, alors je ne vois pas ce qui peut me retenir ici.
Enfin, je divague. J’ai maman, je dois rester auprès d’elle pour l’aider du mieux que je peux. Pour l’instant je ne peux faire grand-chose, mais au moins je vais travailler de mon mieux possible à l’école afin de la rendre fière de moi. Elle saura ainsi que je ne suis pas complètement dénuée de talents.





ENTRE TEMPS.
>>Rapide résumé des pages suivantes<<



15 octobre : Je sors enfin de l'hôpital, après dix jours d'ennui le plus total. Je reprends mes cours particuliers avec Maganne. [...] Début novembre : Maman a prévu que nous allions passer quelques jours des vacances d'été dans la forêt de Dean. Je suis si heureuse!! C'est mon endroit préféré au monde! [...] 22 novembre : J'ai encore eue une crise. Maman pense que je travaille trop, pourtant je ne fais rien par rapport à elle! Elle m'interdit dorénavant d'aller travailler dans le jardin... [...] 03 décembre : Maganne à convaincu maman de me laisser cultiver les plantes dès que le temps se sera un peu réchauffé. Cela me rassure, je n'ai quasiment rien d'autre à faire à part m'occuper des fleurs et lire. Je n'aurais pas supporté de perdre l'un de mes seuls passe temps.





MAUDIT MOIS DE DECEMBRE.
>>Le 14 décembre, dans ma chambre<<



Aujourd'hui j'ai officiellement dix ans. En fait, je les aurais dans dix minutes, puisque je suis née à une heure trente du matin. Oui je sais qu'il est très tard, mais j'avais envie de rester éveillée jusqu'à l'heure exacte ou je suis née.
C'était une super journée. Vraiment. J'ai eue de la chance, parce que ce n'était pas comme l'année dernière ou j'ai eue une rechute au moment de souffler mes bougies. Autant dire que ça avait quelque peu plombé l'ambiance... Mais bon là je me suis vraiment amusée, ou du moins j'étais un peu plus joyeuse que d'habitude. Il y avait ma très chère Maganne, ma nourrice depuis toujours même si depuis que maman à changer de travail elle est un peu moins présente; et maman bien sur. Ces deux seules personnes chères à mon coeur me suffisaient, puisque de toute manière je n'ai jamais eu d'amis à part toi mon journal, puisque je ne vais pas à l'école. Maganne avait cuisiné un délicieux gâteau à la fraise. J'adore la fraise, mais je préfère la framboise. Mais ce n'est pas grave, c'était délicieux comme même. J'ai soufflé les dix bougies, mais cette fois il n'y a eu aucuns problèmes avec mon satané coeur. Et puis j'ai ouvert mes cadeaux. Maganne m'a cousu une magnifique écharpe en laine orange, et un béret qui va avec. Elle m'a dit "Pour te protéger du froid de décembre". Je suis vraiment très contente, cela faisait longtemps que je voulais une nouvelle écharpe. Et maman m'a acheté un livre sur l'herbologie, pour que je puisse étudier de nouvelles plantes. Mon coeur était vraiment tout léger. C'était la meilleure après-midi de ma vie depuis des années. Ca faisait vraiment trop longtemps que je n'avais pas autant ris et souris, et j'avoue que ça m'avait un peu manqué... Un peu.
Mais maintenant, je ne suis plus du tout contente. Je n'arrête pas de repenser à ma maladie, et à mon inutilité. Autant je sais bien que je ne serais jamais guérie, autant j'ai de plus en plus de mal à supporter d'être un tel poids pour mes proches. J'ai l'impression que je devrais trouver quelque chose à faire pour les aider, mais quoi? Je ne peux pas sortir très longtemps à cause de mon coeur, et je suis juste bonne à étudier, dormir, et m'occuper du jardin. Et encore, cela dépend des jours, je ne peux le faire que lorsqu'il fait suffisamment beau car maman n'aime pas me voir sortir dans le froid. Ca m'énerve, parce que justement j'adore décembre, avec ses étendues enneigées. Tout est beau, brillant, immaculé. J'aimerais rejoindre les autres enfants pour faire des batailles de boule de neige, mais je dois me faire une raison : c'est impossible. Je me sens toute mélancolique, me rappelant de toutes les fois ou j'ai du me rendre à l'hôpital, ou quand maman m'empêchait de sortir...


Ah, il est l'heure. Ca y est, j'ai dix ans. Je devrais sauter de joie, mais en fait non, car c'est une année de plus pendant laquelle je me suis montrée faible et pesante. Je dois vraiment trouver un moyen d'aider maman, d'une manière ou d'une autre. Je ne veux plus qu'elle travaille jusqu'à l'épuisement pour moi. Je veux lui montrer que je suis capable de me débrouiller seule, de prendre mon indépendance et d'agir comme tous les autres enfants, même avec ma maladie. Je peux tout surmonter. N'y a-t-il pas un proverbe disant : "Il suffit de vouloir pour pouvoir"? Si c'est vrai, je peux y arriver. Il me faut juste un peu plus de détermination, et espérer qu'un miracle se produise...





LE MIRACLE! MON VOEUX A ETE REALISE!!!
>>Lorsqu'une étrange lettre est arrivée<<



Journal !! C’est incroyable, j’ai encore du mal à réaliser. Il y a un peu plus d’une semaine, il s’est passé quelque chose de tellement fantastique ! Tout ce que je pensais être des contes pour enfant s’est révélé être la stricte vérité. C’est effrayant, un peu, mais en même temps je n’ai jamais été aussi heureuse et excité de toute ma vie.
Ce matin, maman était en train de faire le petit déjeuner. Moi, j’attendais dehors sur mon inséparable siège à bascule, lorsque mon regard à été attiré par le hiboux posé sur une branche, non loin de là. Intriguée, je me suis approchée, et j’ai vu qu’il tenait une lettre entre ses serres. Alors, curieuse, je l’ai attrapé, et j’ai cru que je devenais folle : dans une étrange encre violette, on pouvait lire : « Miss Anita Snowstorm, la petite chambre au rez-de-chaussée, 5 avenue Marguerite, Uley, Gloucestershire. » Comment pouvaient-ils savoir que je dormais dans la chambre du bas ? Je l’ai emmené à mère, qui a bataillé avec le cachet de cire qui fermait l’enveloppe. Cela me faisait penser aux anciennes lettres datant du Moyen Age, qui étaient encore fermées par de la cire. Mais aujourd’hui ce n’est plus d’actualité, ou en tout c’est ce que je croyais avant ça.
Ma mère a cru qu’on se moquait de nous. Pourquoi ? Parce que cet étrange courrier annonçait que j’étais inscrite au collège de sorcellerie Poudlard, parce que j’étais une sorcière. Oui je sais journal, c’est complètement loufoque. Alors on l’a jeté. Mais je n’arrêtai pas d’y repenser, cette nouvelle me tracassait étrangement. Pourquoi ? Je n’en sais rien. Mais le lendemain, je compris qu’on n’en avait pas fini.
Et oui, cette fois ce n’est pas une lettre, mais dix que l’on reçu. Et le pire ? Le pire c’est que ce sont des hiboux qui nous les ont apportés, restant posés sur les poteaux électriques le long de la rue. Maman n’était pas contente, et moi j’étais intriguée. Encore une fois, on les a brûlées.
Ce petit jeu infernal a duré encore une semaine. Tous les jours, les oiseaux arrivaient en force, et les lettres aussi. Maman était sérieusement en train de prévoir d’aller prévenir la police, et moi je me posais de plus en plus de questions, donc j’allais récupérer une lettre pour lire tout ce qui y était écrit. Une liste de fournitures étranges, des explications incongrues... Le tout était signé Minerva McGonagal, directrice de l’école. Encore une fois, maman jeta les lettres, et le lendemain, contre tout attente, il n’y eut pas d’hiboux, mais quelque chose de bien plus étonnant : une visite, mais pas n’importe laquelle. Et pas n’importe comment. Et oui, ce n’est pas tous les jours que les gens arrivent chez vous par la cheminée, au lieu de passer par la porte. C’est en voyant cette vieille femme apparaître dans une gerbe d’étincelles vertes que j’ai compris que tout était vrai.





UNE SORCIERE ?!!!
>>Ma nouvelle vie débute. J’ai tout un monde à découvrir, toute une histoire à écrire.<<



Cette journée restera à jamais gravée dans ma mémoire, j’en suis intimement persuadée. Pourquoi ? Et bien parce que cette femme, qui n’était autre que la directrice de Poudlard, convainquit ma mère, et moi, que j’étais une sorcière, et que le lieu le plus adapté à mon rang était Poudlard. Maman ne voulait pas, bien sur, parce que ma santé ne permettait déjà pas que j’aille à l’école à l’autre bout de la rue, alors à l’autre bout du pays ! Non, c’était inimaginable. Mais il semble que la magie soit bien plus efficace que la médecine pour soigner, et un médico... Médicomage, c’est ça, avait créer une série de médicament qui me permettraient de tenir le coup.
Je suis folle de joie !!! J’ai enfin la chance de pouvoir faire quelque chose par moi-même, d’apprendre seule à devenir plus forte et utilise à maman. Normalement, ma durée de vie n’est pas censée être très grande, mais grâce à ce traitement je pourrais peut-être vivre plus que jusqu’à mon adolescence. Et maman pourra enfin se reposer, à la maison, tandis que je tâcherais de devenir la meilleure sorcière, la meilleure élève, pour qu’elle soit fière de moi. Oui, le vœu que j’avais souhaité à mon dernier anniversaire se réalise, je n’ai plus besoin de douter. Tout va pour le mieux, maintenant.
Bien entendu, je suis très triste de quitter maman, Maganne et mon petit village de Uley, mais je dois être forte et malgré l’éloignement, la distance, prouver à maman que je suis digne de ce choix, de sa confiance, et que ma maladie ne va pas m’empêcher de devenir quelqu’un d’important, d’influent.
Et grâce à toi, mon cher journal, je vais pouvoir continuer à me confier à quelqu’un, à mon seul ami, et à rester à l’écart des autres enfants. Oui, c’est ce que j’ai décidé, je ne vais pas leur parler. Nous sommes trop différents, et je ne veux pas m’attacher ou que l’on s’attache à moi, car si jamais je devais mourir... Je n’ai pas envie de ne laisser que des larmes et de la tristesse derrière moi, aussi la meilleure technique est de rester recluse sur moi-même et de ne pas me faire d’amis.

Attend moi Poudlard !!! Anita Snowstorm est une sorcière, et elle va prouver sa valeur. Coûte que coûte.


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Le journal d'Anita Snowstorm

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